Huawei et Intel, c'est fini ? Les USA ont encore frappé....

Huawei dévoile son nouvel ultraportable, le MateBook X Pro (2024), doté d'un processeur Intel Core Ultra 9. Cette annonce, pourtant prometteuse d'un produit performant, a toutefois attisé les critiques des républicains américains.

Huawei

Qualcomm et Intel, c'est fini pour Huawei ?

Jusqu'à ce jour, des entreprises telles qu'Intel et Qualcomm étaient autorisées à vendre des puces à Huawei pour ses smartphones et ordinateurs portables grâce à un permis spécial. Cependant, d'après des informations de Reuters basées sur les témoignages de trois sources proches du sujet, le gouvernement américain aurait annulé ces autorisations. Une autre source a indiqué que les sociétés concernées avaient reçu notification mardi que ces permis étaient révoqués avec effet immédiat.

Cette mesure pourrait avoir de lourdes répercussions pour Huawei, qui repose sur l'importation de ces puces pour ses produits. De plus, cela impactera également les fabricants américains en leur faisant perdre un client majeur. Huawei est en effet l'un des leaders mondiaux du marché des smartphones et détient une part significative dans l'industrie des ordinateurs portables.

La raison d'un nouvel acharnement

La commercialisation du MateBook X Pro, ordinateur portable "AI" de Huawei, a déclenché une tempête politique aux États-Unis. En cause : la présence d'un processeur Intel Core Ultra 9 dans l'appareil.

Des républicains s'insurgent contre la vente de technologie américaine à Huawei. Ils considèrent cette transaction comme contraire à la politique de l'administration Biden vis-à-vis de la Chine, craignant que ces technologies ne soient utilisées à des fins militaires ou de surveillance par le gouvernement chinois.

Huawei

Face à ces pressions, le gouvernement américain a révoqué certaines licences d'exportation de puces vers Huawei. Cette décision pourrait avoir des conséquences importantes pour le géant chinois, entravant sa capacité à produire et commercialiser le MateBook X Pro.

Cette mesure représente une autre épreuve difficile pour Huawei, qui est déjà confronté à plusieurs interdictions aux États-Unis. La firme chinoise est soupçonnée de constituer une menace pour la sécurité nationale américaine, en raison de ses relations présumées avec le gouvernement de la Chine. Bien que Huawei ait constamment rejeté ces accusations, cela n'a pas dissuadé les États-Unis d'agir contre elle.

Il est également important de souligner que cette mesure pourrait entraîner des répercussions géopolitiques importantes. La tension commerciale entre les États-Unis et la Chine continue, et ce nouveau développement pourrait être vu comme une intensification de ce conflit. Quant aux stratégies de contournement par Huawei, l'entreprise a anticipé de telles situations en dotant ses ordinateurs portables en Chine d'un SoC ARM HiSilicon Kirin développé en interne et du système d'exploitation Huawei HarmonyOS.