Une puce crée sans autorisation ?
Selon Alan Estevez, un haut responsable du ministère du Commerce, il existe des soupçons selon lesquels le fabricant de puces aurait enfreint les règles d'exportation concernant l'obtention illégale d'outils américains pour produire la puce Kirin 9000S. Cependant, la situation est toujours en cours d'évaluation et aucune décision définitive n'a été prise.
Cette annonce fait suite à une audience du Congrès plus tôt cette semaine, au cours de laquelle il a été suggéré que l'administration Biden envisage d'interdire l'accès à des technologies américaines à quatre autres fabricants de puces, dont Semiconductor Manufacturing International Corp (SMIC), qui est le fournisseur de Huawei pour son SoC FinFET 7 nm.
Le Huawei Mate 60 Pro, ainsi que quelques autres modèles tels que les téléphones Mate et Nova 12, utilisent le chipset Kirin 9000S qui aurait été construit en violation des interdictions imposées par les États-Unis. Malgré les demandes, la société Huawei a refusé de commenter officiellement cette question.
Ce téléphone est considéré comme un symbole de la résilience de la Chine malgré les efforts continus de Washington pour limiter les activités de l'entreprise, selon les informations de Reuters. Alan Estevez a déclaré que, bien que son équipe ne puisse pas parler spécifiquement des enquêtes en cours, ils partagent certainement les préoccupations quant à l'utilisation présumée d'outils américains par SMIC pour fabriquer un chipset compatible 5G.